Mis à jour le 06.05.2019 Mentions légales

Marc Fargeas


 La réalité, fut : se débarrasser… Puis, longtemps après, nous découvrons  un conte de fées… mieux, une histoire vraie !

Lorsque j'étais enfant, j'étais attiré par le dessin et par l'art…

Mes parents faisaient des petits travaux de manière régulière à Paris chez Mme Langevin, de son nom de jeune fille: Madeleine Weil. D'après ma mère, Mme Langevin était la cousine de Mme Marcelle Cahn.

Lors du décès de Mme Marcelle Cahn, sa «chambre-atelier» de la Fondation Galignani de Neuilly-sur-Seine, fut en partie vidée par le fils de Mme Langevin.

Mme Langevin demanda à sa gouvernante, Mme Léonce, ainsi qu’à mon père de finir le travail. En effet, Mme Langevin ne souhaitant pas des choses sans valeur, les donna à Mme Léonce qui proposa à mes parents de prendre ce qu’ils souhaitaient. C’est ainsi qu’ils récupérèrent des objets du quotidien de l’artiste: verres, tasses, draps, le tabouret de l’artiste et… un sac de gommettes.  

Ce fameux sac de gommettes, je l’ai conservé toute mon enfance sans trop savoir ce qu’il contenait, ni même à qui il avait appartenu.

Avec les années et la maturité, je me suis intéressé à Mme Marcelle Cahn ainsi qu’à son œuvre et j’ai repensé à mon vieux sac de gommettes… C’est donc bien plus tard que j'y ai découvert, de nombreux essais et des œuvres signées de Marcelle Cahn.

Voilà l'histoire…

Depuis je garde tout, précieusement, comme un trésor, mon trésor…

Marc Fargeas, 2011

Parcours urbain « Sur les traces de Marcelle Cahn à Strasbourg », cliquez ici. Pour vous procurer la brochure « Rencontres avec Marcelle Cahn », cliquez ici.
  -> Accueil   -> Témoignages